Historique.

Historique : le 1er R.E. est formé le 1er avril 1841, avec les 1er, 2e et 3e bataillons de la Légion étrangère. Son nom et son recrutement évoquent le célèbre 1er régiment étranger de l'Empire. Engagé tout d'abord en Algérie, son 3e bataillon bivouaque près du marabout de Sidi-bel-Abbès dès 1843. L'avènement du second Empire surprend le régiment alors qu'il poursuit la pacification de la province d'Oran. Revenant aux traditions impériales, Napoléon III dévoile ses ambitions européennes. Il participe à la guerre contre la Russie et engage l'armée française en Crimée. Naturellement, le 1er régiment étranger fait partie de l'expédition. Il débarque à Gallipoli en juin 1854. Trois mois plus tard, il compte parmi les vainqueurs de l'Alma et prend part au siège de Sébastopol. Le colonel Viénot, son chef de corps, y trouve une mort glorieuse à la tête de son régiment. De nouvelles colonnes en Algérie en 1856, puis la campagne d'Italie en 1859, marquent les étapes suivantes de son histoire. Vainqueur à Magenta, le 4 juin 1859, il libère Milan peu après, et revient en Algérie. En 1862, il n'existe qu'un seul « régiment étranger » qui prend part à l’expédition du Mexique où, entre autres, les légionnaires s'illustrent à Camerone, puis à la guerre de 1870-1871 et de nouveau en Algérie. Il retrouve son numéro le 1er janvier 1885, à la suite du dédoublement de la « Légion étrangère » qui, en 1875, avait succédé au « régiment étranger ». Toujours implanté à Sidi-Bel-Abbès jusqu'en 1962, il ne cessera plus d'exister jusqu'à nos jours. Campagne du Tonkin, expéditions du Dahomey et du Soudan, campagnes du Sud-Orannais et du Maroc vont ensuite se succéder sans interruption. En 1906, son drapeau reçoit la croix de la Légion d'honneur. Durant la Première Guerre mondiale tout en poursuivant son effort au Maroc, il met sur pied trois régiments de marche en métropole qui donneront naissance au célèbre régiment de marche de la Légion étrangère (R.M.L.E.). Au lendemain de la guerre, le 1er régiment étranger d'infanterie (1er R.E.I.), son nouveau nom en 1922, tout en conservant ses missions opérationnelles, assure son nouveau rôle de « maison mère » au profit de l'ensemble de la Légion étrangère. Ses bataillons surveillent le Sud-Orannais, les confins algéro-marocains, participent aux opérations du Maroc et du Levant, renforcent les troupes coloniales au Tonkin. Le régiment compte bientôt neuf bataillons, dont le nombre diminue en 1930 et 1939, par la formation des 5e et 6e régiments étrangers d'infanterie au Tonkin et en Syrie. Dès lors, le 1er R.E.I. outre ses missions traditionnelles en Algérie où il compte trois bataillons et des unités spéciales, se consacre davantage à l'organisation de la portion centrale. En 1939, il dirige sur la métropole un nombre important de cadres et de légionnaires destinés à servir d'ossature aux régiments nouvellement créés. Ses effectifs lui permettent de former encore, en 1943, un régiment de marche qui se distingue en Tunisie. Faute d'effectifs, il cesse d'exister entre 1943 et 1945

Source :  http://perso.wanadoo.fr/pierrenoel.duronsoy/1rei.htm