CHRONOLOGIE DES
EVENEMENTS



date Evenement
10/5 A 5 heures 35, début de l'offensive allemande contre la Hollande, la Belgique et le Luxembourg.
10/5 Bombardement massif de Rotterdam par la Luftwaffe.
10/5 Des parachutistes allemands sont largués sur Maastricht.
10/5 A 7 heures 30, les avant-gardes du corps expéditionnaire britannique et de la 7e armée françaises entrent en Belgique.
10/5 Gamelin adopte le système du cordon linéaire, sans masse de manœuvre en réserve ni points fortifiés en profondeur.
10 - 11 mai Le fort d’Eben-Emael, qui assure la défense de Liège, est pris par les Allemands.
11/5 Trois divisions anglaises se positionnent sur la rive gauche de la Dyle, entre Wavre et Louvain.
11/5 Churchill autorise la R.A.F. à bombarder l'Allemagne.
12/5 Le Luxembourg est envahi par les troupes allemandes.
12/5 La 7e armée française, qui avait pénétré aux Pays-Bas, reçoit l'ordre d'évacuer la région de Breda et de se replier sur Berg op Zom et Anvers.
12/5 Les troupes belges font retraite sur leurs positions de la ligne Dyle : huit divisions s'intercalent entre le corps expéditionnaire britannique et la 7e armée française.
12/5 Dans les Ardennes, attaque de 7 divisions de panzers du groupe d'armées A, commandé par von Rundstedt.
12/5 Les troupes françaises abandonnent la rive droite de la Meuse ainsi que la position de Sedan à la 1re et à la 10e divisions blindées de Guderian.
13/5 Les troupes de Guderian franchissent la Meuse à Sedan, Dinant et Monthermé.
13/5 A minuit, l'avance allemande sur la rive gauche est de huit kilomètres, mais seules quelques unités ont franchi le fleuve.
13/5 La Ire armée française et les divisions anglaises de lord Gort atteignent la Dyle.
13/5 Prise de Liège par les Allemands.
13/5 Ordre de repli des troupes néerlandaises sur la ligne de défense "Forteresse hollandaise" entre Amsterdam, Rotterdam et Utrecht.
13 - 14 mai Dans la nuit, la 7e Panzerdivision de Rommel bouscule la 5e division française engagée en Belgique.
14/5 La 9e armée française se replie sur Rocroi.
14/5 Au moment où Rotterdam négocie sa reddition, la Luftwaffe attaque à nouveau.
14/5 Les bombardements font 1.147 morts. 
14/5 A 16 heures, les chars français de la 3e division cuirassée, prêts à contre-attaquer les troupes allemandes entre Dinant et Sedan, reçoivent l'ordre de se disperser sur un front de 20 kilomètres.
14/5 Les bombardiers alliés tentent en vain de détruire le pont de bateaux que Guderian a fait installer sur la Meuse pour permettre le passage des renforts allemands.
14 - 15 mai Dans la nuit, les troupes allemandes percent entre Namur et Sedan.
14 - 15 mai A Gembloux, les troupes françaises arrêtent momentanément les Allemands.
15/5 La 6e division blindée allemande coupe la retraite de la9e armée française, qui se débande.
15/5 Les blindés allemands atteignent Montcornet, à une vingtaine de kilomètres de Laon.
15/5 Reprise de l'attaque allemande, qui est stoppée à Gembloux et Louvain.
15/5 Dans l'après-midi, le général Georges donne l'ordre d'évacuation de la Dyle.
15/5 Appel du gouvernement français à Churchill pour intensifier l'appui aérien britannique.
15/5 Le général Giraud prend le commandement de la 9e armée.
15/5 A 9 heures 15, le général Winkelman signe la capitulation de l’armée néerlandaise, à l'exception des troupes de la Zélande.
16/5 Le front français est définitivement rompu.
16/5 Le général Gamelin donne l'ordre de retraite à toutes les forces françaises qui se trouvent en Belgique.
16/5 Ordre aux troupes belges de se replier sur l'Escaut.
16/5 Retraite des troupes britanniques engagées en Belgique.
16/5 Paul Reynaud prévient Churchill par radio que la bataille est perdue.
16/5 Les archives du Quai d'Orsay commencent à être brûlées.
17/5 Entrée dans Bruxelles de la 6e armée allemande.
17 - 20 mai Contre-attaque française à Montcornet, dans l'Aisne : le colonel De Gaulle lance sa 4e division cuirassée contre la  2e division de Panzers de Guderian et stoppe provisoirement l'avance des blindés allemands vers l'ouest.
18/5 Les troupes allemandes occupent Anvers, Cambrai et Saint-Quentin.
18/5 Le général Giraud et les restes de la 9e armée française sont faits prisonniers près de Cambrai.
19/5 Le général Weygand remplace Gamelin à la tête des armées françaises.
19/5 Rommel convainc son supérieur le général Hoth, de laisser à sa 7e division l'occasion d'occuper les hauteurs de Arras.
19/5 Échec de la deuxième contre-attaque de blindés français.
19/5 Guderian prend Péronne.
20/5 Les troupes allemandes atteignent l'estuaire de la Somme : Guderian prend Amiens, puis Abbeville et atteint la Manche à Noyelles.
20/5 Les troupes de Rommel sont dans les faubourgs d'Arras. Les armées alliées sont coupées en deux :
20/5 Une quarantaine de divisions alliées sont encerclées dans les Flandres et l'extrême nord de la France.
20/5 Le général Ironside, chef d'état-major général, ordonne à Lord Gort, chef du corps expéditionnaire britannique, de se mouvoir vers le sud-ouest, par Béthune et Arras, pour se placer à la gauche de l'armée française.
20/5 Le même jour, se tient la première réunion destinée à étudier l'évacuation d'urgence des troupes par la Manche.
21/5 Voyage de Weygand à Ypres pour la conférence interalliée.
21/5 Lord Gort arrive après son départ : les chefs militaires français, belges et britanniques ne trouvent pas de terrain d'entente pour appliquer le plan proposé par Weygand. 
21/5 Le général Billotte, commandant du groupe d'armées n° 1, est tué dans un accident d'automobile à la sortie de la conférence. Il est remplacé par le général Blanchard.
21/5 Les forces alliées essayent sans succès de couper le couloir allemand à la hauteur de Arras et de Cambrai.
22/5 Les politiques franco-anglais réunis au château de Vincennes approuvent  le plan Weygand. Il ne pourra pas être mis en oeuvre.
22/5 Léopold III limite le retrait prévu de son armée, qui reçoit l'ordre de se replier non sur l'Yser mais sur le canal de dérivation de la Lys.
22/5 Les divisions blindées allemandes qui ont atteint la Manche se dirigent vers Boulogne et Calais.
23/5 Le général von Rundstedt donne l'ordre à ses unités blindées de s'arrêter pour se regrouper.
23/5 En raison des difficultés d'approvisionnement, les soldats du corps expéditionnaire britannique sont rationnés.
23 - 24 mai Les 9 divisions britanniques du général Gort évacuent Arras pour éviter l'encerclement.
24/5 La 10e division allemande attaque Calais, la 2e division blindée allemande Boulogne.
24/5 Dunkerque est violemment bombardée.
25/5 Succès des troupes allemandes à Courtrai.
25/5 Trois divisions françaises vont repousser durant trois semaines les assauts de sept divisions allemandes à Stonne, Tannay et le Mont-Dieu.
25/5 Les Allemands prennent Boulogne.
25/5 Les troupes alliées se replient sur Dunkerque.
25/5 Le front belge s'effondre entre Geluwe et la Lys.
25/5 Lord Gort donne l'ordre au corps expéditionnaire britannique de se replier sur les ports.
26/5 L'Amirauté donne le signal de déclenchement de l'opération Dynamo d'évacuation du corps expéditionnaire.
26/5 Weygand donne l'ordre à la Ire armée de faire retraite vers Dunkerque et de réduire les têtes de pont sur la Somme.
26/5 Le roi Léopold III refuse de quitter le pays comme le lui demande son gouvernement.
26/5 Capitulation de Calais.
26/5 Léopold III décide de capituler et envoie un parlementaire aux Allemands sans prendre l'avis de ses alliés.
27 - 29 mai La 4e division cuirassée de de Gaulle enfonce le dispositif allemand à Abbeville.
27 - 29 mai Après trois jours de combat, la bataille se solde par un demi-succès français.
27 mai - 4 juin Opération Dynamo d'évacuation du corps expéditionnaire britannique de Dunkerque.
28/5 A 0 h 30, Léopold III signe la capitulation de la Belgique. Elle devient effective à 4 heures.
29/5 Les troupes allemandes entrent dans Ostende et Ypres.
29/5 Capitulation de Lille.
29/5 Von Bock déplace sur la Somme les 4e, 6e et 9e armées, les positionnant à côté des2e, 12e et 16e armées de von Rundstedt installées sur l'Aisne et l'Ailette.
29/5 A Dunkerque, l'amiral Abrial et le général Blanchard reçoivent les instructions officielles pour rembarquer les troupes françaises.
30/5 La Luftwaffe coule trois contre-torpilleurs, plusieurs cargos et de nombreux bateaux de pêche employés à l'évacuation des troupes de Dunkerque.
30/5 La défense de la poche de Dunkerque incombe totalement à l'armée française.
30/5 Le gouvernement britannique décide que les Français et Anglais seraient embarqués dorénavant à égalité.
30/5 Le général Juin est fait prisonnier à Lille.
31/5 A Dunkerque, le général Gort embarque pour Douvres.
31/5 Les troupes britanniques restant encore en France passent sous les ordres du général Alexander.
1er  juin Bombardement allemand intensif sur les navires d'évacuation des troupes de Dunkerque : 4 contre-torpilleurs, 2 ferry-boats, un dragueur de mines et une canonnière sont coulés. 
1er  juin En raison de l'avancée allemande, l'amirauté britannique décide de suspendre provisoirement l'évacuation.
1er  juin Bombardement allemand sur Givors.
1er  - 2 juin Hitler demande à son allié Mussolini de retarder de quelques jours la date de l'entrée en guerre de l'Italie.
1er - 8 juin Combats aériens entre la Suisse et l'Allemagne, représailles sur Renens.
2/6 Fin du rembarquement des troupes britanniques de Dunkerque. 
2 et 5 juin Bombardements allemands sur Bron.
3/6 Avancée décisive des troupes allemandes à Dunkerque : les arrière-gardes françaises se replient sur une ligne située à moins de 3 kilomètres de l'extrémité de la jetée est de Dunkerque.
3/6 Bombardement allemand sur Paris.
4/6 A 3 heures 40 le contre-torpilleur Shikari quitte Dunkerque avec des troupes françaises.
4/6 A l'aube, les troupes allemandes sont sur la plage.
4/6 Ordre du général Weygand aux armées françaises de tenir sur la Somme jusqu'à l'arrivée des réserves le 15 juin.
5/6 Offensive allemande sur la Somme et l'Aisne.
voir article du 5 au 8 juin : un tournant ?
6/6 Raid isolé sur Berlin d'un avion de l'aéronavale française.
6/6 Les fronts de l'Aisne et de la Somme sont rompus : le 15e corps blindé du général Hoth perce le dispositif de la 10e  armée française sur la basse Somme ; plus à l'est, l'infanterie de la 9e armée allemande fait une brèche dans le dispositif de la 6e  armée française, mais elle est repoussée devant le chemin des Dames. Les troupes françaises se replient sur la rive gauche de l'Aisne.
6/6 Avancée des 39e  et 41e  corps blindés du Panzergruppe de Guderian en direction de Châlons-sur-Marne et de Langres, vers la frontière suisse, pour prendre à revers les 3e, 5e  et 8e  armées françaises.
7/6 Les troupes allemandes occupent Montdidier, Noyon et Forges-les-Eaux.
8/6 Les troupes allemandes établissent une importante tête de pont sur l'Aisne, autour de Soissons.
9/6 De Gaulle se rend en Angleterre pour demander l’envoi en France de troupes britanniques et d’une partie de la R.A.F. Churchill refuse.
9/6 Les troupes allemandes occupent Rouen, Dieppe, Compiègne et atteignent la Marne et la Seine.
9/6 Attaque de von Rundstedt en Champagne.
9/6 L'aile gauche de la 10e  armée française se replie sur Saint-Valery-en-Caux pour tenter de rejoindre la mer.
9/6 Weygand prévient le président du conseil Reynaud que les lignes de résistance peuvent lâcher définitivement d'un moment à l'autre.
10/6 Les troupes allemandes traversent la Seine.
10/6 Guderian fait traverser l'Aisne à ses blindés.
10/6 A Paris, le général Hering donne l'ordre à tous les services publics et aux affectés spéciaux de rester sur place.La capitale est déclarée "ville ouverte".
10/6 Weygand donne des instructions pour la préparation du "réduit breton" : les généraux Fagalde et Altmayer sont chargés de regrouper les divisions récupérées à Dunkerque et revenues d'Angleterre pour le garnir. Mais Weygand ne croit pas au "réduit breton".
10/6 L’Italie déclare la guerre à la France et au Royaume-Uni.
10 - 11 juin Premiers bombardements italiens sur Malte.
11/6 Réunion du conseil suprême interallié à Briare, présidé par Reynaud et Churchill.
11/6 Le Royaume-Uni refuse de faire intervenir la R.A.F. en France, craignant une offensive de la Luftwaffe sur l'Angleterre.
11/6 Bombardements italiens sur Port-Soudan et Aden.
11/6 Attaques de la R.A.F. en Erythrée.
11/6 Les troupes de von Kleist franchissent la Marne.
11 -12 juin A Saint-Valery-de-Caux, les restes de la 10e  armée française capitulent devant les troupes de Rommel.
11 -12 juin Des bombes anglaises tombent en Suisse, sur Daillens, Renens et Genève.
12/6 A Angevillers, dans l'Oise, les Allemands fusillent trente soldats sénégalais qui se sont constitués prisonniers.
12/6 Les troupes de Guderian traversent les hauteurs de Champagne et prennent Châlons-sur-Marne.
12/6 Weygand ordonne le repli général des armées.
12/6 Au conseil des ministres réuni près de Tours, Weygand et Pétain estiment qu'il faut demander l'armistice. Reynaud repousse cette idée, défendant celle d'un "réduit breton".
13/6 Réunion du conseil suprême interallié à Tours.
13/6 Otto Abetz est nommé représentant officiel des Affaires étrangères allemandes à Paris.
14/6 La Wehrmacht entre dans Paris.
14/6 Repli des armées françaises sur la Loire et vers la Bourgogne.
14/6 Échec de l’offensive Tiger de von Witzleben sur la ligne Maginot.
14/6 Accord entre Weygand et le général Alanbrooke, nouveau commandant du corps expéditionnaire britannique, pour la réalisation du "réduit breton".
14 - 15 juin Le gouvernement se replie à Bordeaux.
14 - 16 juin Début des opérations italiennes contre les troupes françaises dans les Alpes.
15/6 Les troupes allemandes prennent Verdun.
15/6 Sir Dill, chef d'état-major britannique, prévient Weygand que le corps expéditionnaire cesse de relever de lui.
15/6
15/6 Weygand refuse la capitulation de l'armée française que demande le président du conseil Reynaud dans l'idée de permettre au gouvernement de continuer la guerre dans l'Empire français.
15/6 La flotte française bombarde les installations pétrolières du port de Gênes.
15/6 Raids de la R.A.F. sur le nord de l'Italie.
15/6 Roosevelt répond à Reynaud que les États-Unis ne sont pas disposés à entrer en guerre, mais qu'elles soutiendront matériellement la France et le Royaume-Uni.
15 - 17 juin L'armée française défend les passages et les ponts de la Loire entre Mer et Gien.
15 - 18 juin Bataille de chars à Champaubert et Mondement.
16/6 La France avertit son allié anglais de son intention de traiter avec les Allemands : les Britanniques acceptent à la condition que la flotte française rejoigne les ports britanniques.
16/6 Démission du cabinet Reynaud.
16/6 Constitution  du cabinet Pétain.
16/6 A 23 heures, Pétain charge Baudouin, son ministre des Affaires étrangères, de pressentir les Allemands et les Italiens.
16/6 Les troupes allemandes atteignent la Loire et entrent dans Orléans.
16/6 Les blindés de Guderian atteignent la Saône, se dirigeant sur Besançon et Pontarlier.
16/6 Le groupe allemand d'armées C traverse le Rhin près de Colmar.
16/6 Bombardements allemands dans l'Ain sur Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux.
16/6 L'amiral Darlan est nommé ministre de la Marine, le général Weygand ministre de la Guerre.
16 - 17 juin Le gouvernement français refuse le projet d'union franco-britannique proposé par de Gaulle, Pleven et Monnet et approuvé par Churchill.
16 - 19 juin Évacuation de Saint-Nazaire.
17/6 Dans la nuit, Pétain demande l’armistice.
17/6 A midi, il s'adresse par radio aux Français.
17/6 Les troupes allemandes entrent dans Metz et dans Chartres, atteignent Fougères et Briare.
17/6 A l'est, les troupes de Guderian entrent dans Pontarlier, achevant d'isoler le groupe d'armées de l'est.
17/6 A Buxy, en Saône-et-Loire, une unité de réservistes s'oppose résolument à l'avancée allemande.
17/6 De Gaulle part pour Londres avec le lieutenant de Courcel, dans l'avion du général Spears.
18/6 Les troupes allemandes prennent Caen, Rennes, Cherbourg, Briare, Le Mans, Nevers, Belfort et Colmar et franchissent la Loire.
18/6 Dans les Alpes, une contre-attaque française stoppe les troupes italiennes.
18/6 Les Allemands arrêtent le préfet de Moselle.
18/6 Discours de Churchill sur "la plus belle heure", annonçant la fin de la campagne de France et le début de "la bataille d'Angleterre".
18/6 A 20 heures, sur les ondes de la B.B.C., appel du général de Gaulle à poursuivre le combat.
18/6 Bombardements de la R.A.F. sur Hambourg et Brême.
18 - 19 juin Rencontre entre Hitler et Mussolini à Munich.
18 - 21 juin Résistance des cadets de Saumur entre Gennes et Montsoreau.
19/6 De Gaulle refuse de regagner la France malgré l'ordre de Pétain.
19/6 Les Allemands atteignent Cherbourg, Brest, Nantes et Lyon, et franchissent le Rhin au nord-est de Colmar.
19/6 Bataille autour de Toul. 
19/6 Une partie des troupes françaises de Haute-Alsace passe en Suisse. 
19/6 Ordre de repli vers le sud de l’armée française, isolant les forces de l’est.
19/6 Ordre donné aux réfugiés de rester sur place.
19/6 Les bateaux français qui étaient au mouillage dans les ports de la Manche rejoignent l'Afrique ou l'Angleterre.
19/6 A Montluzin et au fort de la Duchère, dans le Rhône, un contingent de tirailleurs sénégalais, qui s'est rendu faute de munitions, est massacré par les troupes allemandes.
20/6 Le gouvernement français demandent un armistice à l'Italie.
20/6 Les plénipotentiaires français désignés pour signer l'armistice avec l'Allemagne partent pour la clairière de Rethondes.
20/6 Le gouvernement polonais en exil quitte la France pour Londres.
20/6 Occupation de Lyon.
20/6 Des troupes blindées allemandes se dirigent vers les Alpes pour aider leur allié italien qui vient de déclencher son offensive.
20 - 25 juin Bataille des Alpes.
21/6 Les Allemands entrent dans Tours.
21/6 En Ardèche, à Andance, le 6e Spahis repousse les avant-gardes allemandes.
21/6 Dans l'Ain, sur le plateau de Semine, la défense française arrête l'avancée allemande.
21/6 A Rethondes, Hitler reçoit les plénipotentiaires français ; le texte des conditions d'armistice leur est remis.
22/6 Entrée des troupes allemandes à Angoulême et à Grenoble.
22/6 Les 3e, 5eet 8e armées françaises, prises au piège entre Epinal et Belfort, se rendent aux troupes allemandes.
22/6 Des éléments de la Ire armée italienne entrent dans Menton.
22/6 A 18 heures 30, l'armistice franco-allemand est signé dans la clairière de Rethondes par le général Huntziger et le maréchal Keitel.
22/6 La France est coupée en deux zones, séparées par une ligne de démarcation.
22/6 Les 1.600.000 prisonniers de guerre seront transférés en Allemagne.
23/6 Les troupes allemandes entrent dans Poitiers.
23/6 Les avant-gardes de la 3e Panzer et de la 12e division d'infanterie allemande sont arrêtées devant Voreppe, en Isère.
23/6 Bataille pour Menton : les troupes italiennes ne réussissent à occuper que la vieille ville.
24/6 A 19 heures 15, à la villa Olgiatia près de Rome, l'armistice franco-italien est signé par les généraux Huntziger et Badoglio.
24/6 Darlan envoie l'ordre d'auto-sabordage à la marine française en cas de menace ennemie.
25/6 A 1 heure 35, l'armistice franco-allemand entre en vigueur.
30/6 Capitulation des derniers éléments résistants de la ligne Maginot.